Lectures
Summerland, de H. Rajaniemi
Matrices, de C. Denjean
La Guerre éternelle, de J. Haldeman et Marvano
Le deuil appartient au passé. Le meurtre est obsolète. Mourir n’est qu’un début. En 1938, la mort n’est plus crainte, mais exploitée. Depuis la découverte de l’au-delà, l’Empire britannique a étendu son emprise jusqu’en Summerland, un lieu uniquement peuplé de personnes récemment décédées.
Une idée de départ tout à fait insolite et prometteuse. C’est mené tambour battant et regorge de concept attrayants comme l’ectophone.
En plein mois de décembre, une terrible tempête se déchaîne sur les Pyrénées. Sous la pluie battante, une jeune femme enceinte qui court à perdre haleine est percutée par une camionnette.
l’ambiance, une région qui m’est peu familière, des gendarmes (au féminin), des histoires cachées. Un superbe thriller dont il me tarde de lire la suite.
À venir
Un siècle après la Fin du Monde. Paris est devenue une ville-monstre, surpeuplée, foisonnante, étouffante, étrange et fantasmagorique. Une ville-labyrinthe où de nouvelles Cours des Miracles côtoient les immeubles de l’Ancien Monde
Découvrir la capitale sous un nouveau jour. Une lecture qui me rappellera sans doute quelques explorations.
Jeux vidéo
Caravan : Sandwitch
En cours.
Une planète, une femme à la recherche de sa sœur, de l’exploration et une bande-son aux petits oignons. C’est parfois encore un peu brouillon mais pour un jeu indépendant, il est génial comme tout.
Liens
Glauque Land
Je suis tombé sur les sites de Timothy lors de recherches numériques pour un travail professionnel. En effet, il avait visité un site étrange dont j’écrivais l’histoire pour ma commune. J’ai ajouté son texte à mon article d’alors.
De fil en aiguille, nous avons échangé, nous nous sommes loupés plusieurs fois, je l’ai présenté à l’équipe de ma bibliothèque municipale où il a fait une conférence, il a participé au Téléthon dans la ville avec ses illustrations… Tout ça sans se voir.
Puis un jour, j’apprends qu’il a un drone et lui montre une photo de peinture lumière faite avec ce concentré de technologie. Et, nous voilà partis avec l’idée de créer nos photos dans des lieux abandonnés.
Un grand merci à lui de m’avoir suivi dans ce délire, de me supporter, de me faire partager ses découvertes et son temps.
Découvert via Glauque Land. Un travail photographique intéressant sur l’architecture, l’exploration urbaine, les coins perdus. Ses photos des plaines belges ou luxembourgeoises dans le brouillard sont empreintes de mélancolie, de sérénité et d’attente… Ses clichés minéraux, sans humains, sans voitures, sans train mènent à la réflexion sur l’impact que nous avons sur cette terre.
Quant aux clichés des plages belges, ils me ramènent à de très vieux souvenirs d’enfance. Une semaine de vacances dans l’appartement d’amis de parents. Salon avec vue sur la mer mais chambres de l’autre côté, accessibles via une passerelle.
Il faut croire que le Nord (France, Belgique, Luxembourg…) est la patrie de l’exploration urbaine. Les clichés au grand angle de lieux abandonnés ou désaffectés sont sublimes, sombres parfois, révélateurs souvent.
Ses textes sont emprunts d’humour noir et de haine envers les destructeurs, les coureurs aux “likes”, les imbéciles de l’urbex. Un sacré point commun, car je n’arrive pas à saisir ce besoin irrépressible de laisser une trace, de prendre, d’abîmer et de dégrader un lieu quel qu’il soit…
Suivant son travail depuis quelques temps déjà, j’ai pu faire une exploration avec Diane. Son regard coloré et poétique sur ces lieux abandonnés est unique. Des silhouettes, des lumières jaunes ou bleues modifient et humanisent le silence et la solitude de ces lieux.
Et puis, comme elle le dit si bien, un château, une maison, un atelier abandonné, cela nous renvoie à notre propre solitude, à notre propre errance et instinct. Quelque chose de rare et de maintenant précieux dans ce monde ultra rapide, connecté et sollicitant.
Patrimoine, histoire, découvertes et illustrations sont les maîtres mots du blog de Gilles Kerloc’h. Amoureux de l’Adour, fleuve du sud-ouest de la France, il y explore le moindre recoin et met au jour d’anciennes embarcations.
Ces illustrations sont sublimes, très réalistes et constituent un reportage fidèle de ses explorations. Et pour une fois, c’est original de découvrir un lieu en dessin, l’imagination travaille mieux. Je trouve.
Il y a un style particulier dans les vidéos et les photos de ce duo d’explorateurs urbains. Tout de noirs vêtus avec leurs masques si particuliers, ils nous emmènent au cœur de châteaux, bases militaires, et sanatoriums abandonnés. Le respect des lieux et de leurs histoires est criant dans leur travail.
J’ai rencontré récemment une moitié du duo (le taureau) et le contact est passé tout de suite. Entre explorateurs, on se comprends. Et puis, ils me font tellement rire à trimballer leurs masques alors qu’ils tentent d’entrer sur les lieux choisis.
N’hésitez surtout pas à aller voir les vidéos Youtube ainsi que leurs photos.